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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 11:42

L’été : Une chaleur d’ours.
Tout dépend où l’on se trouve cependant…

A part le sale climat qui règne en IDF, la vie parisienne n’est pas forcément désagréable, loin de là. Il fait bon flâner dans les ruelles de la capitale du côté de Montparnasse lorsqu’il fait beau…

J’annonce solennellement que mon contrat d’édition se termine en octobre ; ce qui veut dire ni plus ni moins la fin du p’tit Grégoire ; du moins, dans une certaine mesure, vous trouverez une certaine difficulté pour l’acquérir après cette date.

A vrai dire, je ne garderai pas un bon souvenir de cette expérience littéraire mais toute expérience est bonne à prendre, diront quelques cons…

Je retourne admirer les structures métalliques de la Tour Eiffel ou, mieux, la Tour Montparnasse, avec à son pied, l’ancien quartier des artistes où reposent nombreux d'entre eux...

@ +.
MD.

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 19:28

Je reviens après une petite absence pour vous dire deux, trois choses. D’abord, Grégoire, étudiant sera présenté une nouvelle fois au Salon du livre de Nice 2008  les 27, 28 et 29 juin 2008 sur le stand de l’Université de Nice pour ceux qui voudraient palper de la feuille bien encrée. Ensuite, me concernant, ma  venue en terre française s’imposait et me voici de retour à… Paris, après mon séjour aux States. La Capitale ne peut, en effet, se passer de certaines personnes…

J’attends également des réponses concernant mon dernier manuscrit. L’espoir fait vivre, comme nous le disons tous…

Marc.

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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 12:41

Bien souvent, quand on lit un roman, un article ou un texte quelconque, sans qu'on s'en rende compte, le style imposé par l’auteur - court, long (de type balzacien) - insuffle du rythme ou bien de la langueur. J’ai voulu dans Grégoire, étudiant varier les styles afin de coller au mieux à l’action. Comme presque la totalité du roman est au présent de l’indicatif, contrairement aux temps du passé, on ne peut différencier par le temps du verbe une action courte d’une action qui perdure ; c'est-à-dire l’équivalent du passé simple et de l’imparfait. Il faut alors plus de subtilité pour donner du rythme.  Deux extraits montrent ainsi ces variations de style ; l’un est celui du quatrième de couverture (que vous avez déjà lu !) et l’autre une description d’une course de voitures qui se situe dans le Var. Pour le premier, j’enchaîne deux phrases longues (qui représentent des descriptions de lieux), deux mots, une phrase courte, un mot, puis une phrase très courte et une phrase longue. Viennent ensuite deux mots, une phrase courte et une phrase de conclusion ; tout ceci souligne la pensée rapide du narrateur, et sa faculté d’associer au plus vite ses idées/pulsions lorsqu’il scrute une piste de danse qui regorge de « gonz ».

Rappel du 4ème de couverture :

"C’est donc au prix de nombreux efforts que j’accède à un promontoire en transe, qui ne cesse de s’ébranler. De là, je repère deux gonz plutôt pas mal, dont l’une tient une mini-caméra et filme, semble-t-il, la piste de danse. Détail important : elles sont toutes les deux blondes. Forcément. Vous allez rire : en me dirigeant vers elles, je croise une vieille connaissance d’origine norvégienne qui me présente deux ploucs formant, selon son laïus, un couple si heureux qu’ils vont sûrement faire des mioches après un mariage réussi mi-octobre. Sans commentaire. Je les évite et fonce tête baissée. La raison de ma venue est pourtant claire : je veux baiser."

Autre exemple concernant cette fois une course de voitures; la dernière phrase conclut là encore le paragraphe :

" Alors, comme lui, à l’identique, je me mets à conduire comme un fou, cramponné au volant, sans lever le pied, pris dans une détermination d’ivrogne que je ne contrôle plus. Je n’ai ainsi plus qu’une volonté : lécher ses phares et le doubler. A nouveau, on attaque les rugueux coudes d’asphalte du Cap Roux et je fonce plein pot quelle qu’en soit l’issue. Vite. Très vite. Toujours plus vite. Jusqu’à ce que mon châssis s’ébranle. J’accélère comme un forcené. Je serre les dents, tout passe : je rattrape petit à petit les lumières rouges sporadiques."

MD. 

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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 06:39

Un pied dans le néo-nazisme, l’autre dans la folie - ou plus exactement dans la schizophrénie, Edward Norton (du moins son nom) m’inspira pour trouver le nom du principal pub du Vieux Nice où Greg et sa bande séviront. Il y a six ans je découvrais cet acteur impressionnant dans deux de ses meilleurs rôles au cinéma. J’en tirais le Norton’s club. Les autres noms de pubs dérivent de vraies enseignes niçoises. Le MacDowell, quant à lui, fait référence à l’actrice anglaise si charismatique (qui excelle dans Harrison's Flowers).

Court extrait :

Dans le MacDowell, un pub irlandais au sens où on l’entend, je place Ulla de façon à ce qu’elle ne me dise plus rien – c’est-à-dire contre le groupe de musique (je n’ai malheureusement pas le choix.) Tandis que le groupe nous défile dans les oreilles, un serveur roux, tout chétif, rampant et du genre obséquieux, s’occupe de nous. Il nous sert deux bières mousseuses. Silencieusement, on les boit. Et à mesure que mon verre se vide, je regarde Ulla. Et, en la regardant de face, je la trouve pas si mal. Elle est blonde platine, coupée court, ses lèvres sont fines et sensuelles, et pour finir deux grands yeux bleus adoucissent son visage rectangulaire."

Marc Duboisé.

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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 06:35

En quelques mots : j’ai insisté auprès de ma maison d’éditions pour que le prix du roman ne soit pas excessif, car je considère que, d’une part, je n’ai pas écrit ce roman pour gagner de l’argent et, d’autre part, étant destiné principalement aux jeunes (donc à un public modeste) il n’y aura pas lieu de presser les bourses les moins remplies. Grégoire, étudiant ne coûtera donc guère plus cher qu’une place de cinéma.

Marc Duboisé.

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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 06:31

Ceux qui placent le roman humoristique dans une catégorie à part négligent le travail accompli et oublient par là même que le romancier se collant à cette tâche ne fait jamais que travestir la société ; du moins il la rend lisible pour tous, fût-ce avec l’aide de la promiscuité.

Marc Duboisé.

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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 06:39

Les œuvres toutes récentes de Virginie Despentes ne feront pas la gloire de la littérature française. De même que les exemplaires de Jean Barois devaient rejoindre les poubelles des librairies en 1913 ; l’auteur, Martin du Gard, qui avait mis trois ans pour écrire ce livre à la rédaction si novatrice, s’était vu, en effet, refuser son manuscrit chez Grasset.

Autant vous le dire tout de suite, j’ai reçu quant à moi – avant même la parution définitive (que l’on attend tous) – nombreuses critiques et refus de publication de la part d’éditeurs connus et moins connus. Critiques parfois curieuses et bizarrement virulentes sans que je sache vraiment pourquoi.

Paradoxalement, les rares personnes qui m’ont lu trouvaient très sympa les personnages et le contexte. S’il est vrai que mes premiers lecteurs étaient des proches, il est vrai aussi qu’ils ne dépassaient jamais la trentaine…

Au XXIème siècle, on affirme toujours que les jeunes ne lisent aucun livre. Leurs loisirs se résument ainsi à des centaines d’heures passées devant un écran où les publicités regorgent – en quête de nouveaux pigeons –, se débattant entre elles dans des tonnerres d’effets visuels et sonores pour asseoir une influence dictée par leurs clients, majors d’industrie.

Quand on parle de littérature à des adolescents en France, bien souvent, ils n’ont qu’une seule vision, en œillère : celle inculquée par l’Education Nationale. Et, curieusement, les élèves n’apprennent nullement comment faire de la littérature, ils apprennent simplement à la commenter et à en réciter son histoire.

La littérature, c’est un art général qui consiste à coucher sur papier le contenu sensible d’un humain avec une histoire qu’il propose. Et, pour riposter contre mes détracteurs, j’ajouterai qu’il est possible de l’aborder sous toutes ses formes, du moment que les contraintes linguistiques et le style s’allient pour former quelque chose d’original.

Quand vous lirez consciencieusement les lignes de Grégoire, étudiant (je l’espère), suivant votre âge, vous risquez d’être surpris par la familiarité et la lourdeur quelque fois de l’humour des personnages, mais l’argot dans mon roman y joue un grand rôle pour que chaque phrase de mes personnages reste crédible et conserve, avec beaucoup de ponctuations, l’oralité d’un dialogue de personnes âgées de vingt ans qui entrent en faculté.

On m’a reproché, entre autres, qu’aucun message ne ressorte de Grégoire, étudiant, soit, en d’autres termes plus cassants : LE livre ne délivre aucun message.

Entre-nous (mais je peux me tromper), je doute que chaque bouquin vendu en librairie (ou en grande surface) tienne des propos éloquents visant à élever le lecteur en évoquant une quelconque intellectualité. Comme je l’ai soutenu dans l’historique de mon blog, la lecture de Grégoire, étudiant n’a pas d’autre ambition que de vous pousser à rire. Quant à la morale et autres dégagés du roman, ne nous voilons pas la face, malheureusement, l’alcool, la cigarette, les drogues douces et dures, pullulent dans les soirées privées, et certaines valeurs morales y sont alors bafouées. Mais les obligations énoncées par la morale ont la particularité de pouvoir être transgressées comme un jeu que l’âge, espérons-le, nivelle avec les aléas de la vie.

Si maintenant un jeune public (ce que je crois) se retrouvait dans ce livre, j’aurai alors atteint mon but. J’aurai réussi à décrire une partie de la jeunesse européenne qui construira l’avenir.

 Marc Duboisé.

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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 15:00

ChhhmMmmm…. Ça sent le best-seller mondial... ;-D

http://bookweb.kinokuniya.co.jp/guest/cgi-bin/booksea.cgi?ISBN=274803340X

MD.

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 12:04

Je reviens sur mon article Autres sites pour commander Greg le sgeg ! Visiblement il y a beaucoup d’attente si l’on passe par des sites de type amazon, alapage ou cdiscount. Je vais tâcher d’arranger cela mais il est clair que le plus simple est de passer par le site de ma maison d’édition malgré (et je le sais) des frais de port exorbitants (oui je le dis et le redis : mis à part moi tout le monde gagne de l’argent… oups ! pas de polémique.) Mais passons...

Mercredi prochain nouvel extrait (3ème chapitre) : Greg essaie d’expliquer à Jean Claude (avec ses moyens propres à lui) pourquoi il n’a pas de succès auprès de la gente féminine en utilisant une échelle de valeurs des plus malsaines (mais qui a toujours fait rire dans la réalité, eh, eh…).

A suivre…

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16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 08:30

Dites donc très chers lecteurs, je viens de me rendre compte que d’autres sites vendent Grégoire, étudiant :

cdiscount.com et alapage.com

Alapage.com annonce qu’il ne facture pas les frais de port pour ceux qui habitent en France métropolitaine, ce qui est intéressant...

Sinon, il reste sur amazon.fr :

MD.

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