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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 22:00

Le mercredi, c’est jour du Grégoire !

 "  Ce que je préfère, moi, c’est la fin des cours lorsque le prof déblatère sa dernière phrase et qu’il s’aperçoit avec consternation qu’il a dépassé de deux minutes sa semaine de huit heures d’enseignement. Quand j’en sors après deux heures d’écriture non-stop, c’est un vrai bonheur, non seulement pour mes doigts mais aussi pour mes profs qui m’entendent ronfler allègrement. Ne l’oublions pas.

 

    Imaginez ce qu’il peut en être lorsque je quitte un cours de deux heures de physique quantique avec son modèle LCAO pour le moins obscur, et ses applications transcendantales à base de « molécules poly-atomiques » expliquées par un prof chaussé de sandalettes en croco ? Je sature à en perdre la tête. J’implose.

    On nous prévient pas, lorsqu’on s’inscrit à la fac, de l’immense tâche qu’il va falloir fournir tant au niveau de la dextérité manuelle que de la concentration. La vérité, c’est que notre jeune crâne va en souffrir toute la vie, harcelé par d’incessants cauchemars la nuit. Si l’on se met dans la peau d’un étudiant « modèle » (celui au premier rang dans l’amphi, sage comme une image, présent à tous les TD, TP et autres cours rébarbatifs ; bref, l’étudiant idéal par excellence, le même qui se pointe toujours pile à l’heure en cours) il va emmagasiner en lui une sorte de frustration indélébile parce qu’il n’aura pas profité de sa jeunesse. Une jeunesse que l’on peut qualifier à juste titre de dorée dans notre belle région du sud. Il est clair que, le pauvre, en se coltinant tous les profs en plus des étudiants « boulets » de sa promo, il court droit vers la dépression en moins de trois mois. Maintenant, changeons de politique : si on se met dans la peau d’un étudiant « évolutif » comme moi (celui qui picole les soirs de doute, qui sort environ quatre soirs par semaine, qui fume comme un pompier mais qui suit en parti ses cours sans pour autant négliger le côté lèche auprès de profs réceptifs) il a des chances de s’en sortir sans de réelles séquelles. Le secret c’est cela. Ne pas statufier l’Education Nationale mais la désacraliser. Autrement dit : restez cool, laissez venir. Ne pas faire attention à tout ce qu’on nous inculque et proscrire l’enseignement roi."

MD.

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commentaires

L
<br /> <br /> Tu veux parler de l'étudiant qui connaît plus les horaires des cinémas que ses cours, qui préfère lire du Kérouac à la place à la place des manuels étouffes chrétiens, et que l'on trouve entre la machine à café et la photocopieuse...<br /> <br /> Je ne suis pas d'accord avec toi lorsque tu dis que l'étudiant assidu, le passionné est plus stressé que le glandeur né... Le premier rang n'est pas réservé qu'aux premiers de la classe, on y rencontre aussi pas mal de myopes... et la myopie n'a jamais empêché de boire des coups au troquet du coin parce le prof du TD intel est relou... :)<br /> <br /> Arrivée d'air chaud :)
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